L’Autorité de Régulation des Télécoms (ART) vient d’infliger des nouvelles sanctions pécuniaires aux opérateurs de téléphonies exerçant sur le marché mauritanien.
En effet, ces différents opérateurs notamment Mauritel SA, filiale de Maroc Telecom et opérateur historique, Mattel (la Mauritano-Tunisienne des Télécommunications) et Chinguittel , sont condamnés à verser respectivement au trésor public, 86,23 millions de nouvelles ouguiyas, (2,38 millions de dollars) pour Mautitel, 23,9 millions d’ouguiyas (660.000 dollars) pour Mattel et 33,4 millions d’ouguiyas ( 910.000 dollars) pour Chinguittel .
Ses nouvelles sanctions sont motivées par la mauvaise qualité de ses services de la voix, et de la connexion Internet suite aux résultats d’une mission de membres de l’ART effectuée sur le terrain, du 16 novembre au 12 décembre 2019.
En Mauritanie, les sanctions pécuniaires contre les opérateurs de téléphonie à cause de la mauvaise qualité du service qu’ils offrent se poursuivent, mais aucune amélioration n’a été constatée par les consommateurs.
Pire encore, Mauritel, Mattel et Chinguittel passent régulièrement à la caisse au profit du trésor, mais leurs services se dégradent, au grand dam des usagers, qui ont le sentiment d’être les victimes d’une arnaque sans fin.
L’erreur est à trouver, sans doute, dans un manque patent d’investissements appropriés, de la part de ces opérateurs, pour une véritable mise à niveau de leurs installations en Mauritanie.
Voir aussi : Mauritanie : nouvelles sanctions contre les opérateurs de téléphonies