Le président Egyptien Abdel Fattah Al-Sisi a présidé ce lundi 28 octobre 2019 à Charm-El-Cheick, à l’ouverture de la conférence mondiale sur les radiocommunications (CMR-19).
Cette rencontre qui se tient pour la première fois depuis 20 ans en dehors du siège de l’UIT à Genève a pour thème: utiliser au mieux les ressources limitées que sont les fréquences radioélectriques pour des technologies de communication de Terre et spatiales en pleine évolution.
La CMR-19 a pour objectif, l’examen et la révision des règlements et traités internationaux régissant l’utilisation du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites des satellites. Elle va procédé à l’analyse des besoins pour certaines innovations technologiques de pointe qui sont appelées à jouer un rôle central dans l’économie numérique de demain, avec des répercussions considérables pour le secteur des télécommunications et des TIC qui pèse plusieurs milliers de milliards de dollars.
Sur les points inscrits à son ordre du jour, la Conférence s’attachera notamment :
- à ouvrir la voie à de nouvelles innovations dans le domaine des technologies mobiles, en identifiant des bandes de fréquences additionnelles pour le développement futur des Télécommunications mobiles internationales (IMT) et en favorisant encore le déploiement des réseaux IMT-2020, également appelés réseaux “5G”;
- à actualiser et moderniser le Système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM), et à en élargir la couverture géographique, notamment dans les régions polaires;
- à veiller à ce que les systèmes d’exploration de la Terre et de météorologie par satellite continuent de permettre la surveillance de l’environnement, la prévision des changements climatiques et l’atténuation de leurs effets négatifs, ainsi que la surveillance des ressources terrestres;
- à envisager l’identification de fréquences additionnelles pour les stations terriennes en mouvement(ESIM) qui sont installées à bord d’aéronefs, de navires et de véhicules terrestres et communiquent avec des satellites sur l’orbite des satellites géostationnaires (OSG);
- à renforcer le cadre réglementaire international pour améliorer la connectivité large bande par satellite à partir de nouveaux systèmes à satellites non géostationnaires composés de multiples constellations comprenant plusieurs satellites;
- à attribuer des bandes de fréquences pour les stations placées sur des plates-formes à haute altitude(HAPS), à savoir des aéronefs effectuant des vols de très longue durée dans la stratosphère qui sont utilisés pour les télécommunications, les communications d’urgence ou de sécurité publique, les systèmes de transport intelligents, la surveillance maritime et le suivi environnemental;
- à faciliter le fonctionnement des systèmes de radiocommunication ferroviaires train/voie pour répondre aux besoins d’un environnement ferroviaire à grande vitesse;
- à assurer des communications efficaces pour les équipements informatisés portatifs et mobiles sur les systèmes d’accès hertzien, y compris les réseaux locaux hertziens (WiFi).
La fin de la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR-19) est prévue le 22 novembre 2019.
Voir aussi : les fréquences radioélectriques allouées aux services de la météo menacées
Source : UIT