Guinée : renforcement de capacité sur la Cybercriminalité en Afrique de l’Ouest

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Pour s’attaquer aux problèmes liés à la Cybersécurité, renforcer la coopération entre les pays et soutenir la mise en œuvre du programme de Cybersécurité de la CEDEAO, l’Union Européenne (UE) et la Commission de la CEDEAO ont convenu de mettre en œuvre, dans le cadre du Programme indicatif régional (PIR) du 11ème Fonds européen de développement (FED), le Projet «Criminalité organisée: Réponse de l’Afrique de l’Ouest sur la Cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité» (OCWAR – C).

C’est dans cette optique   qu’un atelier de formation a regroupé ce jeudi 2 mai 2019 dans un complexe hôtelier de la place, les cadres des ministres de la justice, de la Sécurité, des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique et d’autres acteurs socio-professionnels.

Organisé par le cabinet France Expertise, qui a été choisi par l’Union Européenne pour la mise en œuvre du projet, cet atelier a pour objectif d’assister les pays de la CEDEAO à se doter des outils nécessaires de lutte contre la cybercriminalité. Durant plusieurs heures des techniques de riposte au fléau ont été exposées aux participants.

La cybercriminalité est devenue une préoccupation mondiale. Décidée de freiner les désagréments informatiques qu’elle provoque, l’Union Européenne a initiée ce projet tout en intégrant le volet de formations dans tous les Etats membres de la CEDEAO y compris la Mauritanie, pour renforcer les capacités de leurs corporations respectives dans le domaine des technologies de l’information et de la communication en matière de lutte contre la cybercriminalité.

Ce qu’il faut, c’est d’apprendre à tous ceux qui font du numérique à sécuriser leur système. Les infrastructures critiques doivent monter un peu plus en niveau parce que s’il y a attaque ça risque de faire des dégâts sur la vie économique, sociale et politique du pays. Il faut améliorer le niveau. Accroître le niveau ça veut dire mettre c’est à dire mettre une meilleure défense capable de détecter la fois où on a attaqué et où l’attaque a réussi,  a déclaré l’expert du Cabinet Expertise France, Michel Benedittini,.

Pour Thierno Mamadou Bah,  conseiller juridique au ministère des postes et télécommunication et de l’économie numérique « il s’agit aussi de faire l’état des lieux pour déterminer et examiner si la Guinée dispose d’outils techniques que sont les centres de prévention et de riposte aux attaques informatiques, est ce que tous les acteurs concernés ou toutes les parties prenantes ou celles susceptibles d’être intéressés collaborent et comment ils collaborent »

Ce programme de formation sur la cybercriminalité dans les pays de la CEDEAO et la Mauritanie s’étendra sur une période de quatre ans. Une durée qui pourrait certainement suffire pour faire de l’Afrique de l’Ouest une partie du continent capable de résister à temps aux attaques informatiques.

Sata Diakité/Oury Maci BAH

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