La directrice Europe de Schneider Electric, Christel Heydemann devient à 47 ans la première femme dans l’histoire à occupé la tête du groupe Orange.
“À compétences égales, je souhaite que ce soit une femme qui reprenne la direction d’Orange, a indiqué le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, à l’AFP “.
Après l’audition des trois candidats, l’Etat, premier actionnaire du groupe avec plus de 20 %, a affiché publiquement son soutien à Christel Heydemann, en indiquant de donner sa préférence à la nomination d’une femme. Tout le monde s’est alors rangé sur la position de l’Etat.
Soutenue par Bercy, cette diplômée de Polytechnique et des Ponts et Chaussées, qui peut se targuer d’une longue expérience dans le secteur, est membre du conseil d’administration d’Orange depuis 2017.
Condamné dans l’affaire Tapie/Crédit Lyonnais, l’actuel PDG de l’opérateur, Stéphane Richard, doit lâcher les commandes du groupe d’ici fin janvier. Ses successeurs seront nommés dans le cadre d’une gouvernance dissociée, avec la direction générale d’une part et la présidence de l’autre, fonctions que M. Richard cumulait.
Le comité de sélection du groupe avait initialement retenu deux autres candidatures, celle du directeur général délégué d’Orange, Ramon Fernandez, et celle du responsable des ventes du concurrent américain Verizon, Frank Boulben.
La nomination de Christel Heydemann au poste de directrice générale d’Orange devrait être entérinée le 28 janvier prochain pour une entrée en fonction le 1er avril.
Voir aussi : Les candidats en lice pour remplacer Stéphane Richard