Le 14 janvier dernier, Bosun Tijani, le Ministre Nigérian des Communications, de l’Innovation et de l’Économie numérique, a annoncé via son compte LinkedIn le lancement, en ce début d’année 2024, de l’Alliance Nationale de Haut Débit (NBAN). Cette initiative vise à stimuler le développement et à favoriser l’adoption du haut débit à l’échelle nationale.
Cette démarche découle d’une collaboration multipartite visant à résoudre les obstacles qui entravent l’utilisation des réseaux de fibre optique et à optimiser le retour sur investissement à l’échelle nationale.
Pour cette première phase, le projet concerne exclusivement les États d’Edo, d’Ogun, de Kwara, de Katsina, d’Imo, d’Abia, de Borno et de Nasarawa.
L’initiative s’inscrit dans la vision ambitieuse du gouvernement fédéral en faveur de l’inclusion numérique dans le pays. Selon le ministre, l’objectif principal est de créer une alliance servant de plateforme essentielle pour coordonner les efforts des acteurs technologiques et partager leurs ressources, afin de soutenir de manière efficace le programme du département des TIC en matière d’accès à Internet.
Avec la mise en œuvre de l’Alliance nationale pour le haut débit, le gouvernement fédéral aspire à surmonter les obstacles entravant le déploiement rapide des réseaux à large bande. Cette démarche implique une collaboration étroite avec des partenaires et des organisations internationales pour tirer parti de l’expertise et des ressources disponibles. L’objectif ultime est de garantir l’inclusion de tous les segments de la société dans l’économie numérique, procurant ainsi des avantages tangibles à l’ensemble des citoyens.
Selon les données récentes fournies par le régulateur, la Commission nigériane des communications (NCC), le taux de pénétration du haut débit large bande s’élève actuellement à environ 45,57 %, mais seulement 39 % de la population réside à moins de 5 kilomètres des réseaux de fibre optique. De plus, la vitesse moyenne de téléchargement de 26,48 Mbps place le pays au 89e rang mondial, soulignant une fracture numérique significative entre les zones urbaines et rurales. Cette disparité souligne l’impératif urgent d’élaborer une stratégie de connectivité optimale pour combler ces écarts.