L’Autorité des Communications de Kenya, The Communications Authority of Kenya (CA), annonce avoir infligé des sanctions aux opérateurs de télécoms, Telkom Kenya et Airtel Kenya pour une mauvaise qualité de service à la fin de l’année financière 2022/2023.
Selon les résultats, Airtel Kenya Networks et Telkom Kenya ont échoué à atteindre leurs objectifs de couverture et ont affiché des performances insuffisantes sur des indicateurs clés de qualité de service, notamment le “ratio d’appels infructueux” et les indicateurs de données Internet. Leurs taux de performances respectifs sont de 65 % et 79 %, en dessous du seuil contenu dans le cahier des charges , qui est de 80 %, tandis que l’opérateur Safaricom a atteint un taux de 90 %.
Les défis rencontrés par Airtel et Telkom sont attribués à la hiérarchisation du marché et à la compétition, en raison de la prédominance de Safaricom, qui détient une part de marché de 66,1 %. Les abonnements au haut débit mobile (62,8 %) et les utilisateurs des services d’argent mobile (97,1 %) sont également largement contrôlés par Safaricom.
Au titre de l’exercice 2022, les recettes des services mobiles ont atteint 339,4 milliards de shillings kényans en Airtel et Telkom détiennent respectivement 17,7 % et 4,7 % du revenu total, contre 77,4 % pour Safaricom. Le régulateur estime que la qualité du service dépend des investissements, liés au nombre d’abonnés et à la génération de revenus, et promet des interventions réglementaires pour équilibrer le marché et assurer le succès de tous les acteurs.
L’Autorité des Communications a averti ces deux opérateurs qu’en l’absence d’amélioration de leurs performances, ils s’exposent à des sanctions particulièrement sévères.