renouvelables Thierry Tanoh, a annoncé ce lundi 3 décembre la construction d’une centrale solaire flottante, la première en Afrique.
Les installations se feront sur des plans d’eau, lagune ou mer, abondants en Côte d’Ivoire, a indiqué le ministre sans autre précision.
Cette centrale sera financée à hauteur de 80 millions d’euros par un prêt de l’Agence française de développement (AFD). Une institution avec qui le gouvernement ivoirien a signé une convention pour une « coopération renforcée dans le domaine de l’énergie durable » le 29 novembre.
La production d’électricité ivoirienne (2 000 MW) est assurée à hauteur de 75% par l’énergie thermique et le reste provient des barrages hydroélectriques. Le pays a produit à peine un mégawatt d’énergie solaire en 2018.
La Côte d’Ivoire veut faire passer les énergies renouvelables à 11% de son « mix énergétique » d’ici à 2020. Puis à 16% en 2030, il dispose actuellement d’un réseau de 5 000 km de lignes à haute tension et d’une puissance installée de 2 200 mégawatts.
Plusieurs projets sont en préparation, comme la construction de plusieurs centrales à biomasse Biokala, développées par le groupe agro-industriel ivoirien Sifca et le français EDF. Ces centrales doivent être alimentées par les résidus de palmiers à huile du groupe Sifca.
Le gouvernement ivoirien mise sur un programme de développement de son réseau et ambitionne d’atteindre la barre des 4 000 MW en 2020 et 6 600 MW en 2030.
Mohamed Diallo