L’Indice de Qualité de Vie Numérique (DQL) est un classement mondial réalisé par Surfshark, qui évalue la qualité numérique dans plus de 121 pays. Il vise à mesurer le bien-être numérique des citoyens en considérant cinq piliers clés : l’accessibilité financière à Internet, la qualité d’Internet, l’infrastructure électronique, la sécurité électronique et le gouvernement électronique. Ces piliers sont analysés à travers 14 indicateurs spécifiques pour offrir une vision globale du bien-être numérique d’un pays.
En 2024, les dix premiers pays africains du classement DQL se distinguent par la qualité de leurs infrastructures numériques et un accès à Internet particulièrement développé. Voici le classement de ces pays, tant au niveau continental qu’international :
PAYS |
CLASSEMENT |
|
AFRICAIN |
MONDIAL |
|
Afrique du Sud |
1 |
66 |
Maroc |
2 |
69 |
Ile Maurice |
3 |
77 |
Egypte |
4 |
79 |
Tunisie |
5 |
82 |
Ghana |
6 |
88 |
Kenya |
7 |
89 |
Angola |
8 |
91 |
Sénégal |
9 |
93 |
Côte d’Ivoire |
10 |
94 |
Suite à l’analyse de ce tableau, il ressort que l’Afrique du Sud se positionne comme le leader en Afrique, occupant la 66e place au niveau mondial. Cela témoigne de ses efforts significatifs dans le développement de ses infrastructures numériques. Le Maroc et l’Île Maurice suivent respectivement en deuxième et troisième positions, se classant 69e et 77e mondialement, ce qui montre une concurrence saine entre ces nations et une volonté d’investir dans la technologie.
Les pays nord-africains, tels que l’Égypte et la Tunisie, qui se classent respectivement 4e et 5e en Afrique (79e et 82e mondialement), mettent également en évidence des progrès notables dans le domaine des infrastructures numériques. En revanche, les nations subsahariennes comme le Ghana, le Kenya, l’Angola, le Sénégal et la Côte d’Ivoire occupent les positions 6 à 10, avec des classements mondiaux allant de 88 à 94. Cela reflète les défis persistants auxquels ces pays sont confrontés en matière d’infrastructure et d’accès à Internet.
Enfin, il est important de noter qu’aucun des pays africains ne parvient à se hisser dans le top 50 mondial, soulignant ainsi un écart significatif par rapport aux normes internationales, souvent dominées par les pays européens. Ce classement met en lumière les efforts déployés par les pays africains pour améliorer leurs infrastructures numériques, tout en soulignant la nécessité de poursuivre les investissements dans ce domaine afin de réduire les disparités existantes et de rattraper les normes mondiales.