A travers ce partenariat, les deux parties vont désormais travailler ensemble pour favoriser l’amélioration de la protection des réseaux et des systèmes critiques, ainsi qu’accroître la vigilance de l’Afrique en matière de cyber-sécurité. D’après Hamadoun Touré, la collaboration avec Kaspersky Lab est d’autant plus opportune que l’Afrique est en train de s’acheminer vers une société d’information et de connaissance.
« À l’ère numérique, la sécurité et l’intégrité des réseaux d’informations sont extrêmement importants, tout comme la confidentialité des données personnelles. Cela fait donc de la cyber-sécurité une priorité pour l’Afrique », a indiqué le directeur exécutif de la Smart Africa Alliance.
Pour Eugène Kaspersky, la construction d’une « base informatique solide et le développement des capacités et des compétences signifie la création d’une base solide pour un développement économique durable. Mais les technologies numériques intelligentes apportent de nombreux nouveaux risques et menaces, et il est très important de faire de la cyber-sécurité une partie intégrante du processus de développement ».
Selon les différents rapports de Symantec, Norton, et même de l’International Data Corporation (IDC), l’Afrique demeure le continent où le niveau de cyber-sécurité est le plus faible. Avec une économie qui se veut tournée vers le numérique d’ici 2020, améliorer l’environnement sécuritaire s’impose donc comme une nécessité.