Selon les chercheurs de l’Hôpital de Sainte-Justine de Montréal, l’utilisation prolongée des réseaux sociaux chez les adolescents serait associée à une augmentation des cas de dépression.
Une exposition prolongée aux écrans et à Internet n’est pas bonne pour notre santé mentale. L’Université de Chicago, de l’Université de Cambridge et de l’Université du Minnesota ont relevé que les utilisateurs accrocs étaient plus anxieux et plus dépressifs que la moyenne.
Les études effectuées par ces différentes institutions aboutissent à la même conclusion : les effets des réseaux sociaux sont plus important que les autres applications telle que les jeux vidéo.
Pour obtenir ce résultat, les scientifiques ont étudié le comportement de plus de 3800 jeunes entre 2012 et 2018, dans les tranches d’âge de 7 à 11 ans.
Une augmentation du nombre de visites d’adolescents ayant des idées et un comportement suicidaires a été relevée à l’Hôpital de Montréal au cours de ces dernières années.
Les troubles dépressifs semblent particulièrement importants chez les jeunes exposés à des sites où ils sont susceptibles de comparer leur mode de vie à celles d’autres utilisateurs appartenant à des milieux sociaux plus favorisés, ce qui a tendance à déconcerter voire attrister.
Contrairement pour les jeux vidéos, les études ont démontré les résultats contraires : ils rendent plus heureux. C’est un bon passe-temps.
Les scientifiques espèrent que les résultants de ces travaux serviront d’autres chercheurs et les pédiatres car le problème est pour le moins criant.