Le quotidien américain” The Wall street journal” vient de rapporter une information selon laquelle Huawei serait à l’origine de la mise en place de plusieurs systèmes de surveillance en afrique.
Le journal Wall street qui relaie des informations fournies par certaines dirigeants Ougandais indique que Huawei aurait fourni du matériel sophistiqué à Alger pour surveiller efficacement ses opposants.
D’autres pays africains dont l’Ouganda, le Kenya, la Zambie, auraient fait la même chose, certains auraient même bénéficié de l’aide d’Alger.
Les dirigeants de Huawei auraient demandé à ceux de l’Ouganda de se renseigner auprès de leurs homologues algériens sur l’efficacité du système d’espionnage mis en place par Abdelaziz Bouteflika pour espionner ses opposants, grâce à un système intelligent de vidéosurveillance de Huawei. Un système jugé avancé et qui “fournit l’une des meilleures applications de surveillance”.
Les Ougandais ont aussi sollicité d’Alger un système permettant le “piratage d’individus dans l’opposition qui peuvent constituer une menace à la sécurité nationale”.
Un accord a été signé entre les deux pays et un conseiller algérien, décrit par les Ougandais comme un “cyber-expert formé au siège de Huawei, à Shenzhen”. Cette collaboration a ensuite permis à l’ouganda l’implémentation du système de surveillance mis en oeuvre par Huawei. Si Huawei nie avoir vendu des systèmes de surveillance à Alger, l’entreprise est néanmoins soupçonnée d’espionnage par de nombreux pays occidentaux.
En Afrique, le géant chinois a aujourd’hui les coudées franches pour espionner le continent, du fait que la majorité de ses pays utilisent ses équipements.
A ce jour, une quarantaine de pays africains utilisent, en effet, les solutions Huawei dont l’Algérie, l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Maroc, l’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda. Huawei est également à l’origine de la construction de plus de 70% des réseaux Internet 4G africains.
Voir aussi: Huawei : des employés accusés d’espionnage au profit de certains gouvernements…
The Wall street journal/TicGuinee