Expliquer et justifier les nouvelles reformes réglementaires engagées dans le secteur des Télécommunications en République de Guinée et particulièrement celle relative à la redevance d’interconnexion, était le menu du point de presse animé ce jeudi 29 juillet par M Yacouba Cissé, directeur général de l’Autorité de Régulation des Postes de Télécommunications (ARPT).
Depuis qu’il est arrivé à la tête de l’ARPT en juillet 2020, M Cissé a effectué plusieurs réformes réglementaires dans le secteur des télécommunications notamment : le partage d’infrastructure et interconnexion, la transaction électronique, la fréquence radio électrique, l’ouverture des codes USSD, la tarification des frais, droits et redevances, l’identification des abonnés et la redevance d’interconnexion des opérateurs.
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« Il y a un arrêté qui fait actuellement beaucoup de tollé dans la presse et au niveau international. C’est l’arrêté que le ministre des Télécoms a signé et a transmit à l’ARPT pour application. Nous sommes surpris du comportement de certaines multinationales ».
Poursuivant son intervention, Il a ensuite ajouté « il ya eu des décisions qui ont été prises au paravant qui n’était pas de bonne nous l’assumons parce que l’administration est une continuité cela ne donne pas un droit à un opérateur étranger qui fait son activité qui tire ses revenues sur la tête des populations guinéennes et que l’Etat a juste demandé de faire un tout petit effort de partage de revenue, on dit non l’Etat n’a pas droit mais pour quelle raison? », s’est-il demandé.
S’agissant des 74% du taux de la pression fiscale des opérateurs téléphonie reproché à la Guinée par le GSMA (Congrès Mondial des Réseaux Mobiles), le DG de l’ARPT a indiqué qu’une délégation guinéenne conduite par le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique a profité lors du salon mondial de la téléphonie mobile (MWC21), tenue au mois de juin dernier à Barcelone, pour rencontrer les dirigeants du GSMA et exprimer son opposition. La délégation a indiqué au GSMA qu’aucune structure à savoir l’ARPT, le département des télécoms, la Banque Centrale, ainsi que les impôts n’ont été associé aux études du rapport produit par le GSMA.
A l’issue de leur rencontre, la délégation a expliqué au GSMA que les 20 GNF appliqué aux opérateurs n’est pas une taxe mais plutôt une révérence. Les représentants du GSMA ont reconnu et regretté de la non-participation des différentes structures concernées.
Pour clôturer la rencontre, Monsieur Cissé dit compter sur la coopération des médias pour expliquer et relayer à la population l’importance de ses différentes décisions sur le développement du secteur des télécommunications en République de Guinée.