Après Huawei et ZTE, Washington cible désormais China Telecom

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Après Huawei et ZTE, Washington cible désormais China Telecom

Après Huawei et ZTE, c’est au tour de China Telecom de subir les foudres des autorités américaines. Taxé d’espionnage au profit de Pékin, l’opérateur chinois pourrait être sommé de quitter le marché américain.

Alors que la crise sanitaire fait rage de par le monde, la guerre commerciale que se livrent Washington et Pékin est loin de s’arrêter. Après s’en être pris à Huawei et ZTE, l’administration Trump vient ainsi de raviver les tensions en s’attaquant à un autre géant des télécoms made in China, à savoir China Telecom.
Dans un document rendu public ce jeudi, le ministère de la Justice américain  a demandé à la Commission fédérale des communications (FCC), de révoquer l’autorisation accordée à China Telecom de fournir des services de télécommunications internationales à destination et en provenance des Etats-Unis.
« Il s’agit d’une question de sécurité nationale et de sécurité publique. C’est pourquoi le gouvernement fédéral doit être vigilant et s’assurer qu’un adversaire étranger ne puisse pas saper les réseaux dont notre pays dépend », a justifié le procureur général William P. Barr.
China Telecom est également reproché des déclarations inexactes concernant l’endroit où sont stockés des documents américains ou concernant ses pratiques en matière de cybersécurité, ce qui soulève des questions quant au respect par l’opérateur chinois des lois américaines sur la cybersécurité et la protection de la vie privée.
Le ministre des Affaires étrangères chinois dans une déclaration a exhorté les  Etats-Unis à respecter les principes de l’économie de marché, à cesser leurs pratiques erronées de généralisation de la sécurité nationale et de politisation des questions économiques et à mettre fin à l’oppression injustifiable des entreprises chinoises.
Rappelons que China Telecom a été accusée de « détourner la dorsale internet vitale des pays occidentaux » en 2018 et en 2019, pour faire transiter le trafic américain et européen par des points de présence Internet (PoP) chinois. Des accusations soutenues par la direction d’Oracle, qui confirmait la même année que China Telecom s’était livrée à une « mauvaise orientation » du trafic internet.
Source: zdnet.

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