Dans un communiqué datant le 11 février 2022, le gouvernement sud-africain annonce avoir engagé des poursuites judiciaires contre Huawei Technologies South Africa.
Le gouvernement dans ce communiqué justifie cette procédures justicières contre Huawei par le non le non-respect de la politique d’équité en matière d’emploi par la filiale Sud-Africaine de Huawei. D’après la législation Sud-Africaine, le maximum de quota accordé aux salariés étrangers est de 40% ; proportion que Huawei Technologies n’a pas respecté indique le gouvernement.
Les audits effectués par le ministère de l’emploi et du travail indiquent 100 % des cinq plus hauts gradés de Huawei Technologies South Africa sont des ressortissants étrangers. Au total, 38 % des membres de la haute direction sont également des non-nationaux, soit 27 cadres sur 71.
Au niveau inférieur, celui des professionnels qualifiés, 87 % des employés sont également étrangers, soit 378 salariés non-nationaux sur 435. Toujours plus bas dans l’échelle, 76 % des 181 employés ayant des compétences techniques proviennent de l’extérieur du pays.
Il est à rappeler que l’Afrique du Sud fait face à un taux de chômage galopant. Selon les statistiques de l’Organisation mondiale du Travail (OMT) de 2008 et 2020, le taux de chômage en Afrique du Sud a grimpé de 22,4 % à 28,74 % de la population.