Le Ghana se démarque dans son approche pour déployer la technologie 5G sur son territoire. Contrairement aux pratiques télécoms internationales habituelles, le pays a décidé d’éviter la mise aux enchères des précieuses fréquences 5G.
Cette décision stratégique découle d’un engagement fort à assurer une accessibilité maximale aux technologies de pointe, incluant la 4G et la 5G, à travers tout le pays.
C’est dans cette perspective que, Ursula Owusu-Ekuful, ministre de la communication et de la numérisation, a annoncé la création imminente d’une société neutre pour l’infrastructure partagée. Cette initiative ambitieuse vise à instaurer un écosystème télécom où les réseaux appropriés seront mis à disposition des opérateurs sans partialité. L’objectif principal est de promouvoir une couverture étendue et équitable de la 4G et de la 5G sur l’ensemble du territoire ghanéen.
Nous travaillerons également avec des opérateurs de réseaux et des investisseurs privés pour mettre en place un réseau 4G et 5G, nous n’allons donc pas mettre la 5G aux enchères, nous la donnons à cet réseau afin que tous les opérateurs puissent l’utiliser et l’étendre à environ 80% de la population, indique Owusu-Ekuful , en marge de la 12ᵉ édition du Forum africain sur le peering et l’interconnexion (AfPIF), organisé du 22 au 24 août 2023 par MainOne.
Cette stratégie illustre l’engagement du Ghana pour une connectivité accessible à tous, mettant en avant les avancées technologiques pour le bien-être de la population. En priorisant une approche coopérative et une infrastructure partagée, le pays converge vers un avenir numérique plus équitable et prometteur. La décision de ne pas recourir aux enchères pour la 5G constitue un pas significatif vers la réalisation de cet objectif ambitieux, consolidant davantage la position du Ghana en tant que leader dans la promotion de l’accessibilité et de l’innovation technologique sur le continent africain.