Signature de la Déclaration pour l’avenir de l’Internet

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Signature de la Déclaration pour l'avenir de l'Internet

Plusieurs pays ont procédé le 28 avril dernier,  à la signature de la “Déclaration pour l’avenir de l’Internet”. Au total 60 Etats (Américains, Européens, Africains) ont signé cette déclaration qui vise à promouvoir un Internet ouvert, libre et interopérable.

L’approche consiste à mettre en avant les valeurs démocratiques, le respect de la vie privée et la libre circulation de l’information, face aux campagnes de désinformation menées par certains Etats, et à la tentative russe de contrôler Internet dans son pays comme le fait la Chine.

“Aujourd’hui, pour la première fois, des pays du monde entier, attachés aux mêmes principes, définissent une vision commune de l’avenir de l’Internet, afin d’assurer que les valeurs que nous défendons hors ligne seront également protégées en ligne, de faire de l’Internet un lieu sûr et un espace digne de confiance pour tous et de veiller à ce que l’internet serve notre liberté individuelle, a commenté Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Parce que l’avenir de l’Internet est également celui de la démocratie, celui de l’humanité.”

Droits de l’Homme, libre circulation de l’information, protection de la vie privée des utilisateurs sont au cœur de cette déclaration. La connexion inclusive et abordable ainsi que le renforcement de l’approche multipartite dans la gouvernance sont également mis en avant.

Cette déclaration promet un Internet qui repose sur les valeurs démocratiques et favorise la concurrence. L’ingérence dans les élections et les processus politiques  est critiquée, tout comme les campagnes de manipulation de l’information. Si la Russie n’est pas citée, le pays est clairement visé par ces références.

L’objectif affiché est d’établir des règles pour protéger Internet à l’heure où le numérique prend une place de plus en plus importante et où des Etats sont accusés de vouloir mettre en place des modèles jugés dangereux. “A l’échelle mondiale, nous assistons à une tendance à l’autoritarisme numérique croissant où certains Etats agissent pour réprimer la liberté d’expression, censurer les sites d’information indépendants, interférer avec les élections, promouvoir la désinformation et priver leurs citoyens d’autres droits humains”, écrit la Maison Blanche dans son communiqué.

Au début de la guerre en Ukraine, les grandes plateformes ont restreint voire bloqué les comptes associés de RT et Sputnik, deux chaînes pro-russes. Facebook, Instagram, YouTube, Microsoft, Telegram et Twitter ont bloqué ces accès à la demande de la Commission européenne. La Russie quant à elle adopté des lois pour limiter la parole qui peut être diffusée sur les sites d’informations. En parallèle, le pays cherche à faire émerger son Internet souverain dit Runet. A l’image de ce que la Chine a mis en place, il vise à contrôler ce qui se passe en ligne.

Source : usine-digitale

 

 

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