Au moment où tous les opérateurs de téléphonie mobile des pays du continent africain se précipitent pour le déploiement des réseaux 4G, en Mauritanie c’est le contraire.
D’après les informations rapportées par le site d’information Alakhbar.info, les compagnies de Téléphonie mobile évoluant en Mauritanie n’ont pas répondu à l’Appel d’offre pour l’attribution de la licence 4G en vue de l’établissement et l’exploitation des réseaux et services de communications électronique.
Selon plusieurs observateurs, ce refus des opérateurs s’explique par la décision du gouvernement d’ouvrir le segment de la téléphonie mobile à un quatrième opérateur et aussi par la lourde sanction financière infligée par l’Autorité de Régulation suite aux résultats de la mission de contrôle effectués du 20 octobre au 25 novembre 2018.
Un appel d’offre a été lancé le 2 octobre 2018 par l’Autorité de Régulation de la Mauritanie. La date limite de la soumission des dossiers a été fixé le 5 décembre 2018 avant d’être prolongé le 9 janvier 2019. Cet appel d’offre concernait l’attribution d’une licence 4G aux opérateurs détenteurs des licences 2G et 3G et d’une licence 2G/3G/4G pour un nouvel opérateur.
Au début de cette année, les opérateurs Mauritel SA (Opérateurs historique et filiale de Maroc Telecom), Mattel SA ( filiale de Tunisie Telecom) et Chinguitel SA (filiale de la Soudanaise « Expresso » ont fait l’objet d’une nouvelle sanction pécuniaire. Mauritel, est l’opérateur qui a écopé la plus lourde amende : 37,7 millions d’ouguiyas soit environ 1 million de dollars, au second rang arrive Mattel 12 millions d’ouguiyas soit environ 330.000 dollars et 10,7 millions d’ouguiyas, soit environ 294.000 dollars d’amende pour Chinguitel.
Rappelons que depuis 2016 ces trois opérateurs ont enregistrés plusieurs mises en demeure par rapport à la mauvaise qualité de leurs réseaux.