(ticguinee) Huawei est sur la sellette. Des États unis à l’Australie en passant par la Nouvelle-Zélande à la Belgique, les soupçons grandissent au sujet du géant Chinois des télécoms. Aujourd’hui, c’est au tour des Britanniques par la voie de son ministre de la Défense Gavin Williamson d’exprimer ses inquiétudes « j’ai des graves inquiétudes au sujet de la fourniture par Huawei du réseau 5G en grande Bretagne. C’est quelques choses qu’il faudra examiner de près ».
Pourquoi de telle inquiétudes, Huawei est l’un des pionniers de la technologie 5G qui doit être déployé en 2019 ».
La 5G c’est le monde ultra connecté de demain avec des voitures, objets villes tous reliés dans le même réseau. Confier la 5G au géant Chinois c’est lui donner accès a des infrastructures occidentales stratégiques. Or, Huawei est soupçonné d’être lier aux services de renseignement de Pékin et à ces opérations de Cyberespionnages.
Selon les spécialistes en sécurité informatiques, en cas de menaces technologiques, sur les infrastructures, une puissance étrangère peut accéder facilement aux informations stratégiques et aussi mener des actes de sabotages des infrastructures clés dans cette économie de demain.
Malgré toutes ces allégations, rien n’a été prouvée à ce jours.
En plein guerre commerciale avec la Chine, Donald Trump pourrait signer ce mois de janvier un décret interdisant aux entreprises américaines de se servir des équipements fabriqués par Huawei.
La France par compte reste prudente, la technologie Huawei est toujours utilisé dans des centres de recherches de développement et des entreprises de CAC40.
Suite à ces différentes inquiétudes exprimées, l’opérateur Français des télécoms Orange a décidé de se passer des équipements de Huawei.
Face à cette tempête, le groupe Chinois par la voix d’un des ces responsables a déclaré que Huawei se battra pour devenir le numéro 1 mondial.
Abdoulaye BAH
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