L’organisation « Cyber in Africa », en collaboration avec Women in Security & Resilience Alliance (WISECRA), a publié la liste « Top 50 des femmes en cybersécurité en Afrique », la première du genre. « Cybersécurity in Africa » les a récompensées au cours d’une cérémonie virtuelle de remise des prix, organisée le 3 juillet dernier.
Ces prix vise notamment à faire connaître ces professionnelles qui sont des role models , à mettre en lumière l’influence des femmes dans la cybersécurité en Afrique, à susciter chez les femmes des vocations de carrière et de développement professionnel dans le secteur de la cybersécurité, et à démarrer une culture des récompenses et distinctions en matière de cybersécurité en Afrique.
Cette première édition a enregistré 300 candidatures en provenance de plus de 10 pays africains. Les lauréates travaillent dans divers secteurs: télécommunications, services financiers, gouvernement et monde universitaire. Ces professionnels expérimentées et chevronnées ont fait de grands progrès dans des domaines tels que la cyberpsychologie, les politiques et le droit, le plaidoyer, la technique, le conseil, la gestion et plus encore.
Le jury était composé de sept femmes; également expérimenté dans leurs domaines:
Christi Maherry – PDG, LAWTrust, Afrique du Sud
Jane Frankland – Propriétaire et PDG, Cyber Security Capital Limited, Royaume-Uni
Alice Namuli Blazevic – Associée et chef, Innovation et technologie, KATS Law, Ouganda
Abeer Khedr – Directeur de la sécurité de l’information, Banque nationale d’Égypte, Égypte
Bonnie Butlin – Co-fondatrice et directrice exécutive, Security Partners’s Forum & Expert Network Member (Cybersecurity) at World Economic Forum, Canada
Esther Lugoe Mengi – Fondatrice, Expert en cybersécurité et criminalistique numérique, Serensic Ltd, Tanzanie
Sherifat Akinwonmi – Responsable des technologies de l’information, GSK, Nigeria
Ci-dessous, la liste des lauréats 2020
1- Ryma Abassi (Tunisie)
Détentrice d’un Doctorat en réseaux et télécommunications ainsi que chercheuse en sécurité, elle est actuellement professeure et directrice des études et des stages à l’ Institut Supérieur des études technologiques en Communications de Tunis ( l’ISET’Com). Membre de l’unité de recherche en sécurité numérique de École Supérieure des communications de Tunis, ses recherches actuelles portent sur deux axes : la sécurité des réseaux et les méthodes formelles.
Ryma Abassi a publié des dizaines d’articles dans le domaine de la sécurité des réseaux mobiles et dynamiques et a rédigé deux livres à ce sujet.
Ryma Abassi est également membre, depuis avril 2020, du comité de rédaction du Journal international de cybercriminalité et des enquêtes avancées sur les menaces (International Journal of Cyber Forensics and Advanced Threat Investigations).
Elle a aussi été membre du réseau Women in CyberSecurity (Les femmes dans la cyber-sécurité (WiCyS)) de décembre 2018 à janvier 2020.
2-Adjassa Azimath (Bénin)
Béninoise et appartenant à l’ethnie Yoruba du Nigéria, Azimath ADJASSA est titulaire d’un diplôme d’Ingénieur en Transmission et d’un Mastère spécialisé en Gestion des Télécommunications de l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT) Dakar.
Elle est actuellement Gestionnaire de spectre pour la Mission des Nations Unies au Mali et accomplit également, à travers son ONG « Womem in Telecoms and Computer Engineering » (WTCE), différentes missions pour la promotion de l’entreprenariat féminin.
3- Christine Masiika Thembo (Ouganda)
Elle est « Digital Forensics Analyst » chez Applied Principles Consulting, une entreprise leader en sécurité informatique et criminalistique en Ouganda, au Kenya, en Afrique du Sud et au Ghana.
4- Confidence Staveley (Nigeria)
Passionnée de technologie, spécialiste de la cybersécurité et défenseuse de l’alphabétisation, elle publie actuellement sur ses médias sociaux, ses blogs et co-anime une émission de radio technologique (CyberSafe). Elle sensibilise également la population nigériane sur les questions de cybersécurité.
5- Ina Steyn (Afrique du Sud)
Elle est actuellement Directrice Résilience, cybersécurité, sensibilisation de la banque « Absa Africa » (Ex Barclay’s Africa).
6- Heba Hamdy Farahat (Egypte)
Elle est consultante en sécurité de l’information chez SecureMisr, un fournisseur de services et de solutions de cybersécurité de premier plan au Moyen-Orient et en Afrique.
7- Celia Mantshiyane (Afrique du Sud)
Elle est Chief Information Security Officer (CISO) chez Coca-Cola Beverages Africa, elle est spécialisée en gestion d’infrastructure informatique, gestion des opérations informatiques, gestion des risques et sécurité de l’information. Elle est détentrice d’un Master en administration des affaires (MBA) axée sur l’administration et la gestion des affaires, obtenu à la GIBS Business School (Gordon Institute of Business Science), en Afrique du Sud.
8- Doreen Mokoena (Afrique du Sud)
Doreen Mokoena est directrice de la gouvernance d’Internet pour la South African Domain Name Authority,l’agence gouvernementale sud-africaine qui gère et réglemente l’espace de noms .za en Afrique du Sud et le générique (gTLD) et le code de pays (ccTLD).ZADNA releève du département des télécommunications et des services postaux. Doreen Mokoena est passionnée par la criminalistique numérique, les enquêtes criminelles, les politiques et réglementations, la gouvernance d’Internet, la confidentialité des données et la cybersécurité.
Son rôle en tant que coordinatrice de la gouvernance de l’internet comprend la coordination de l’élaboration des politiques de gouvernance de l’internet afin de permettre des discussions ou d’organiser des pressions auprès des organes de décision pour trouver des solutions aux problèmes émergents dans le pays. Avant ZADNA, elle était spécialiste des services bancaires numériques pour l’une des principales banques sud-africaines.Elle a dirigé la collaboration multipartite au sein de l’écosystème sud-africain de la gouvernance de l’Internet et siège en tant que membre de la National Cyber Security Task Team fondée par le Department of Telecommunications and Postal. Elle est également ambassadrice Women Think Code et mentor dans le but de réduire les fractures numériques dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM). Doreen Mokoena détient de nombreuses qualifications en matière d’investigation judiciaire, de police, de droit, de politique et de réglementation médico-légales et de criminalistique numérique.
Elle anime également des conférences sur la cybersécurité, l’inclusion et l’accès numériques, le piratage éthique, les technologies émergentes et les problèmes liés à la confidentialité pour les organisations et la société civile et elle a participé au lancement de plusieurs startups basées sur la technologie et financées par des entreprises. Elle contribue également à développer les compétences des jeunes femmes en matière de cybersécurité et de sécurité en ligne.
9- Anna Collard (Afrique du Sud)
Anna Collard est la fondatrice et directrice générale de Popcorn Training Pty Ltd, qui propose des formations à la cybersécurité et à la sécurité de l’information en utilisant des techniques innovantes basées sur des histoires.
Anna Collard travaille dans le domaine de la sécurité de l’information depuis plus de 17 ans au service des entreprises en Afrique du Sud, en Europe et aux États-Unis.
10- Irene Njoroge (Kenya)
Spécialiste des questions de cybersécurité, elle participé au développement et à la mise en œuvre des certifications ISO 27001: 2013 et PCI-DSS, au développement de politiques et de cadres de cybersécurité ainsi qu’à la fourniture d’une assurance générale de confidentialité, d’intégrité et d’assurance (CIA) sur différents fronts. Elle mène divers programmes de sensibilisation à la sécurité de l’information à travers différents médias. Elle est également consultante pour diverses entreprises comme experte en matière de sécurité de l’information. « Je crois qu’il faut encourager les jeunes talents, en particulier les étudiants qui souhaitent se lancer dans l’informatique et plus encore, dans la cybersécurité. La participation active aux programmes de mentorat aux niveaux secondaire et postsecondaire m’a permis d’offrir du mentorat aux étudiants et de développer leurs compétences dans les matières STEM », explique-t-elle sur sa page Linkedin.
11- Favour Femi-Oyewole (Nigeria)
Depuis février 2019, elle est “Group Chief Information Security Officer” chez Access Bank Plc au Nigeria et a occupé, auparavant, le même poste chez CISCO. Elle a également été responsable de la sécurité informatique à la Nigerian Stock Exchange et à la First Bank of Nigeria. Elle est détentrice d’un doctorat en gestion de systèmes d’informations, spécialité Cybersécurité, de l’université de Covenant (Nigeria) ; d’un Master en sécurité de l’information de l’université de Liverpool, d’un Master en sciences informatiques de l’université du Nigeria, d’un diplôme en stratégies de négociation et d’influences de l’université de Stanford et d’un diplôme en cybersécurité de l’université de Harvard.
12- Olaya Ghenia (Tunisie)
Olaya Ghenia est directrice de la Sécurité Système d’Information chez Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG). Elle dispose de plus de 22 ans d’expérience dans le domaine des technologies de l’Information et de la Communication et notamment en planification système d’information, audit informatique et sécurité des Systèmes d’Information. Elle est également membre des commissions de recrutement à la STEG. Elle dispense des cours académiques pour les étudiants du master et assure l’encadrement des PFEs de recherche dans le domaine de la sécurité des systèmes d’information.
Olaya Ghenia est titulaire de diplômes de Master Business Administration (MBA International Paris : Paris Dauphine, IAE Paris 2012-2014), d’Ingénieur Diplômé en Informatique, de certifications CDPO (2018), Lead Auditor ISO 27001 et Lead Implementor ISO 27001. Elle est auditeur Expert en sécurité des systèmes d’information, certifiée par l’ANSI depuis 2005.
13- Adv. Lufuno T Khorommbi (Afrique du Sud)
Consultante spécialisée en cyber-droit, elle est la directrice générale d’Orizur Consulting Enterprise. Elle est spécialisée en Cyber-loi, cybersécurité, approvisionnement informatique, gestion des contrats ainsi que recherche et gestion des politiques. Elle est mentorée du programme mondial de mentorat pour les femmes de la Cherie Blair Foundation; membre de l’Institut sud-africain de droit de la propriété intellectuelle; membre du comité consultatif MICT SETA 4IR. Diplômée en droit, avec une spécialisation en droit informatique, elle est aussi titulaire d’un certificat en cybersécurité et d’un certificat en rédaction législative.
14- Nkiruka Aimienoho (Nigeria)
Elle est actuellement « Senior Manager, Cyber Security, Privacy and Resilience » chez PwC Nigeria. Elle justifie d’une grande expérience en sécurité de l’information, gestion des cyberrisques, de la stratégie commerciale, gestion des risques d’entreprise, des normes de sécurité informatique, de la technologie, de la gouvernance informatique, des risques et de la conformité.
Nkiruka Aimienoho dirige actuellement les services de cybersécurité, de confidentialité et de résilience des entreprises de PwC au Nigeria et dans divers secteurs de l’économie, notamment les services bancaires et financiers, la fabrication, l’éducation, les services technologiques, le gouvernement, l’énergie et les télécommunications. Elle travaille avec des organisations en tant que conseillère / partenaire stratégique de confiance pour augmenter les revenus en faisant de la cybersécurité une partie dynamique et proactive de leur stratégie, de leurs opérations et de leur culture, et en développant des capacités de résilience commerciale qui leur permettent de s’adapter, de survivre et de prospérer face à incertitudes. Elle a notamment dirigé les certifications ISO 27001, ISO 22301, ISO 20000, la maintenance et les efforts de renforcement des capacités pour diverses entreprises de premier plan en Afrique.
15- Nihel Ben Youssef (Tunisie)
Elle est actuellement maître assistante en sécurité informatique . Ses activités associatives dans le domaine ont débuté en 2003 en cofondant SecuriNets, une fondation regroupant plusieurs clubs universitaires. Depuis 2008, Nihel Ben Youssef est invitée en tant que conférencière à des événements d’ordre professionnel et universitaire traitant la thématique de la cyber-sécurité.A l’échelle internationale, elle occupe actuellement les postes de présidente de l’Open Web Security Project (OWASP Tunisia Chapter) et d’ambassadrice pour le compte de la section tunisienne de l’Institute of Electronical and Electronics Engineers (IEEE)
16- Eve Kilel (Kenya)
Elle est actuellement ingénieure en Cyber Securité chez Safaricom PLC et elle est la co-fondatrice de l’organisation « SheHacksKe ». Auparavant, elle a été consultante senior en cybersécurité chez EY et a été formatrice en sécurité des applications chez IBM. Ingénieure informatique, elle est diplômée de l’université de Karabak au Kenya, fondée par l’ancien président kényan, Daniel Arap Moi.
17- Simbiat Sadiq Ozioma (Nigeria)
Analyste en cybersécurité de l’information, elle aide les organisations à comprendre et à hiérarchiser les risques tout en sécurisant les actifs. Elle est également la coordinatrice de la campagne « NoGoFallMaga » un mouvement national de jeunes qui lutte contre la fraude numérique, via une sensibilisation et une éducation centrées sur le consommateur au Nigeria.
18- Aderonke Thompson (Nigeria)
Aderonke Thompson travaille actuellement au département d’informatique de l’université fédérale de technologie d’Akure. Elle mène des recherches en communications informatiques (réseaux) et en sécurité et fiabilité informatiques. Sa publication la plus récente est «Epidemic Response Model for Malware Defense on Computer Networks».
Chercheuse expérimentée, consultante en cybersécurité et stratège en communication, ses recherches portent sur la cybersécurité, la blockchain, les algorithmes, l’apprentissage automatique, la simulation et la modélisation avec Python.
19- Elizabeth Wuraola Kolade (Nigeria)
Professionnelle de la cybersécurité, elle est spécialisée en traitement et réponse aux incidents, piratage éthique, intelligence open source et cyber diplomatie, entre autres. Elle est détentrice d’un Bachelor of Technology (B.Tech.) Informatique (Cyber Security Science) de l’niversité fédérale de technologie Minna, au Nigeria.
20- Sandhya Mohan-Pillai (Afrique du Sud)
Elle est directrice de Mobius Consulting, entreprise de conseil en risque et en technologie de l’information. Sandhya Mohan-Pillai (CGEIT, CISA, CISM) a plus de 20 ans d’expérience en conseil informatique dans un certain nombre de domaines, avec un accent particulier sur la sécurité de l’information, la gouvernance informatique, la gouvernance des identités et des accès, la gestion des risques de tiers, la gestion des risques ainsi que le conseil en gestion. Elle a notamment travaillé pour KPMG, en tant que directeur associé, ainsi qu’à l’audit interne d’Investec et aux risques informatiques et opérationnels d’Investec Private Bank.
Après avoir travaillé pendant plusieurs années pour certaines des grandes entreprises en Afrique du Sud, Sandhya Mohan a rejoint Mobius Consulting en tant que l’un des premiers membres fondateurs de Mobius Consulting et dirige désormais le cabinet de Johannesburg. Elle a réussi à stimuler la croissance des affaires dans des marchés ciblés en Afrique du Sud.
21- Trishana Ramluckan (Afrique du Sud)
La Dre Trishana Ramluckan est universitaire et chercheuse dans le domaine des technologies de l’information et de la gouvernance et travaille dans le secteur de l’enseignement supérieur depuis 12 ans. En 2017, elle a obtenu un doctorat en administration des systèmes et technologies de l’information et de l’administration publique, École de gestion, IST et gouvernance de l’Université de KwaZulu-Natal (UKZN). Elle est actuellement chercheuse post-doctorale en cyber-droit international à la faculté de droit de l’Université du KwaZulu-Natal. En outre, elle fait partie du groupe de travail 9.10 de la Fédération internationale pour le traitement de l’information (IFIP) sur les utilisations des TIC dans la paix et la guerre et du groupe consultatif de recherche (GCR) de la Commission mondiale sur la stabilité du cyberespace (GCSC). Elle a contribué au groupe de travail SABS sur les normes ISO / CEI en matière de sécurité de l’information et est conseillère académique de la section Afrique du Sud de l’ISACA à UKZN. Elle est chroniqueuse pour l’International Journal of Cyber Warfare and Terrorism, le Journal of Contemporary Management, la Annual International Conference on Cyber Warfare and Security et la Annual European Conference on Cyber Warfare and Security.
22- Aderonke Adeyegbe (Nigeria)
Elle est la directrice générale de Comercio Cloud Computing Limited, première société publique de cloud au Nigeria.
23- Polly Gitau (Kenya)
Associé conseil chez KPMG Afrique de l’Est, elle est spécialisée dans la cybersécurité chez KPMG Advisory Services Limited, Kenya. Son travail consiste en la réalisation d’examens de confidentialité des données, de maturité de la cybersécurité et d’évaluations du programme de sécurité client (CSP) SWIFT. En 2019, elle a partie de l’équipe KPMG qui a contribué au développement de la directive de la Banque centrale du Kenya (CBK) sur la cybersécurité pour les prestataires de services de paiement. Elle est diplômée magna cum laude de l’université internationale des États-Unis – Afrique, avec un diplôme B.sc en technologie informatique appliquée avec une concentration en technologie judiciaire et en cybercriminalité. Elle a contribué à la rédaction de rapports clés sur la cybersécurité; en 2016, les rapports annuels sur le paysage de la cybersécurité par Serianu pour le Kenya, la Tanzanie et le Nigéria et en 2017, le rapport sur la cybersécurité en Afrique. Elle continue de jouer un rôle clé en aidant les clients de divers secteurs en Afrique de l’Est à comprendre leur niveau de maturité et les exigences réglementaires notamment de la Banque centrale du Kenya et les directives de la Banque nationale du Rwanda sur la cybersécurité.
24- Chinatu Uzuegbu (Nigeria)
Chinatu Uzuegbu est consultante en cybersécurité avec RoseTech CyberCrime Solutions Ltd., une entreprise de cybersécurité conçue pour fournir des solutions de cybersécurité et animer des ateliers de cybersécurité.
Elle a passé 10 ans de sa carrière en tant que praticienne des technologies de l’information à Afribank / Mainstreet Bank, fournissant un soutien aux systèmes / applications aux clients internes. Pendant son passage à Afribank, elle a acquis une expertise comme assistante à la sécurité de l’information. Elle a quitté la banque en tant que directrice adjointe. Avant de rejoindre la banque en 2007, elle était chef d’équipe informatique chez Afribank Insurance Brokerage, implémentant et administrant l’ensemble du matériel et des logiciels à l’échelle de l’entreprise.
Elle a rejoint Nigeria Distilleries Ltd en 2002 en tant qu’ingénieure informatique principale. Elle est une professionnelle chevronnée de la cybersécurité avec des certifications pertinentes telles que CCISO, CISSP, CISM, CISA, CEH et d’autres certifications informatiques telles que OCA, ITIL, MCSE et MCDBA.
Elle est titulaire d’un Master of Science (MSc.) en gestion des systèmes d’information (ISM) de l’université de Liverpool, au Royaume-Uni et d’un Bachelor of Science (BSc,) en informatique et mathématiques de l’Université de Port Harcourt, au Nigeria. Elle est actuellement présidente de la section nigériane de l’ International Information Systems Security Certification Consortium (ISC) .
Elle est également membre de l’Association des systèmes d’audit et de contrôle des systèmes d’information (ISACA) et de la Cyber Security Experts Association of Nigeria (CSEAN).
25- Marwa Azelmat (Maroc)
Marwa est une ingénieure informatique, spécialisée dans le codage et la cybersécurité. Elle a travaillé pour l’UNESCO en tant que responsable de la jeunesse et ONU Femmes pour la Youth Gender Innovation Agora , où elle a travaillé sur la promotion des femmes dans la paix et la sécurité. Marwa se décrit comme une bâtisseuse de paix numérique qui s’efforce de bâtir des sociétés résilientes grâce à l’informatique et au journalisme de paix.
Elle a une vaste expérience dans le domaine des politiques et des campagnes liées aux questions de politique cybernétique, à la lutte contre l’extrémisme violent et à l’élaboration de politiques sexospécifiques. Son parcours de plaidoyer a été publié dans le livre commémoratif ONU-UA sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, intitulé «20 ans 20 histoires», comme l’une des 20 femmes africaines qui ont apporté une contribution exceptionnelle dans leurs domaines au programme plus large des femmes, de la paix et de la sécurité.
Marwa Azelmat a récemment été nommée facilitatrice pour la Méditerranée orientale du nouveau groupe consultatif de jeunes experts sur les technologies pour la santé, où elle défendra régionalement la sécurité des jeunes, la santé physique / mentale et le bien-être général en tant que moteurs clés de la résilience et de la paix.
Marwa Azelmat est titulaire d’un Master of Laws-LLM en droit international des droits de l’homme et démocratisation, d’un diplôme d’ingénieur informatique et d’un certificat professionnel sur la prévention et la résolution des conflits par le contrôle des armements, le désarmement et la non-prolifération du Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies (UNODA). ) à Vienne.
26- Lydie Ngo Nogol (Cameroun)
Elle est, depuis mars 2020, Chief Information Security Officer chez PwC Afrique francophone subsaharienne. Auparavant, elle a été, pendant plus de 11 ans, « Senior Manager » Information Security chez MTN Cameroun. Bien avant, elle a travaillé chez CFAO Technologies comme « Data Network Technical Support ». Elle est détentrice d’un MBA de l’École des sciences de la gestion (ESG UQAM), d’un diplôme d’ingénieure électrique et d’informatique industrielle de l’University Institute Of Technology de Douala Cameroun.
27- Veronica Rose (Kenya)
Auteure, conférencière principale et auditrice de systèmes d’information de premier plan, Veronica Rose est titulaire d’une maîtrise ès sciences en systèmes d’information (MSc.IS) de l’université de Ndejje en Ouganda. Sa recherche en Master portait sur l’apprentissage en ligne dans les établissements d’enseignement supérieur. Elle est également auditrice certifiée des systèmes d’information ( CISA) et certifié en gestion et leadership.
Elle est l’auditrice principale des systèmes d’information et également en charge des risques et de la conformité chez Metropol Corporation Limited et toutes ses filiales en Afrique de l’Est. Elle a précédemment travaillé comme analyste de la sécurité de l’information, gestionnaire de projets informatiques, consultante en informatique et marketing numérique chez MyCredit Limited.
Elle est également chef de file pour One in Tech, une fondation de l’ISACA, une association professionnelle internationale dont l’objectif est d’améliorer la gouvernance des systèmes d’information, notamment par l’amélioration des méthodes d’audit informatique. Son solide plaidoyer pour l’ISACA lui a valu une reconnaissance mondiale de la part d’ISACA International en tant que responsable pour la communauté Engage SheLeadsTech ISACA.
Elle est l’auteure de plus de 82 articles et événements, tout en participant activement à la promotion des activités de l’ISACA, de la formation sur la confidentialité des données et la cybersécurité. Elle est également conférencière d’honneur dans diverses conférences sur la gouvernance informatique, l’audit informatique, la confidentialité et la cybersécurité à travers le monde et a participé à la série de webinaires du panel mondial avec d’autres experts mondiaux en informatique à travers le monde.
Veronica Rose a figuré dans le célèbre livre intitulé «Les femmes africaines dans la cybersécurité» parmi les femmes remarquables qui font avancer la cybersécurité en Afrique en 2019.
28- Adedoyin Odunfa (Nigeria)
Adedoyin Odunfa est une professionnelle de l’informatique avec plus de 20 ans de pratique professionnelle, axé sur l’amélioration de la valeur stratégique de l’informatique dans les organisations grâce à des interventions à valeur ajoutée à travers la chaîne de valeur de l’information.
Elle a à son actif deux décennies de conseil actif en développement et gestion des affaires dans des domaines informatiques généraux et spécialisés tels que la gouvernance informatique, les risques et la conformité, la sécurité de l’information, la gestion de projet, les affaires électroniques et le développement des capacités.
Adedoyin Odunfa est actuellement CEO de Digital Jewels, un évaluateur de sécurité qualifié de l’industrie des cartes de paiement certifié IS027001 (PCIDSS QSA) fournissant des services de conseil en informatique et en gestion de projet et des services de renforcement des capacités. Elle est auditrice certifiée des systèmes d’information (CISA), professionnelle certifiée de la sécurité des systèmes d’information (CISSP), auditeur principal ISO27001 et professionnelle en gestion de projet (PMP). Elle est également certifiée en gouvernance de l’informatique d’entreprise (CGEIT) et consultante accréditée SFIA. Elle est titulaire d’un B.Sc (Combined Honours) en informatique et économie de l’Université Obafemi Awolowo au Nigeria et d’un MBA (Information Technology & Management) de la City University Business School (maintenant CASS Business School) au Royaume-Uni.
Adedoyin Odunfa a commencé sa carrière en tant que programmeuse de logiciels et analyste de systèmes, et après son MBA, a passé du temps dans la recherche et la facilitation à la Lagos Business School. Par la suite, elle a travaillé avec une société de conseil pour diriger des interventions à grande échelle en informatique et en gestion de projet. Par la suite, elle a rejoint Phillips Consulting pour démarrer la pratique des systèmes d’information et du commerce électronique et a démissionné de son poste de directrice exécutive en novembre 2007 pour lancer Digital Jewels en février 2008.
À ce jour, Digital Jewels a réalisé d’importantes missions de conseil dans une variété d’industries au Nigeria et dans plusieurs autres pays africains, et a renforcé positivement les capacités des professionnels grâce à des programmes de formation internationaux et mondiaux. L’entreprise a notamment comme clients First Bank, Fidelity Bank, Nigerian Interbank Settlement System, (NIBSS), Galaxy Backbone et Unity Bank.
29- Olawumi Babalola (Nigeria)
Chief Information Security Officer, elle est actuellement “Country Cisco” chez Standard Chartered Bank. Bien avant, elle a travaillé dans la sécurité informatique pour la banque centrale du Nigeria, la compagnie de télécommunication Etisalat et a été auditrice des systèmes pour Ecobank. Elle est détentrice d’ Master en sécurité de l’information de l’université de Salford, en Angleterre.
30- Noelle Cowling (Afrique du Sud)
Noëlle van der Waag-Cowling est membre du Département d’études stratégiques de l’Université de Stellenbosch, où elle enseigne la cyberguerre et les conflits de faible intensité. Elle est la responsable du programme cyber du Security Institute for Governance and Leadership in Africa (SIGLA). Ses principaux domaines d’intérêt sont la cyber-stratégie et la cyber-puissance.
Après avoir étudié les sciences politiques à l’université de Johannesburg, Noëlle Cowling a commencé sa carrière en tant que chercheuse aux Archives militaires sud-africaines avant de se lancer dans le domaine informatique. Son intérêt pour la cyber-guerre est né de l’intersection de ses anciens postes. Elle est membre du comité de lecture de l’International Journal of Cyber Warfare and Terrorism et a publié dans les universités et les médias. Elle est titulaire d’une maîtrise en sciences et technologies de l’université de Stellenbosch.
31- Dr. Djalila Rahali (Algérie)
Détentrice d’un doctorat en psychologie clinique, d’une Licence en psychologie clinique et d’un Magister en psychologie générale ( clinique, industrielle et pédagogique) ; Dr. Djalila Rahali est psychologue clinicienne spécialisée en cyberpsychologie. Première cyberpsychologue en Algérie depuis 1999, elle est psychothérapeute, cyber-conseillère et cyber-psychothérapeute de part ses interventions et recherches scientifiques sur les cybercomportements. Elle s’intéresse aussi au profilage psychologique de l’humain sur internet et met sa spécialité au service de la cybersécurité et donne des formations en cyberVigilance et cyberSûreté pour les entreprises, les établissements scolaires et ceux de la formation et de la santé contre la cybercriminalité.
Elle étudie l’impact des nouvelles technologies sur la santé_mentale de l’être humain et son comportement du plus normal au plus déviant, et qui va de l’entraide massive sur internet, aux nouvelles psychopathologies liées aux TIC : Selfitis (addiction aux selfies) ; Fear of missing out (FOMO- la peur de manquer quelquechose) ; Cyberchondrie… finissant par le cybercrime ( Hacking, arnaque aux sentiments, phishing, smishing, vishing, cyber racket, usurpation d’identité, sextorsion, carding etc. )
Le Dr Djalila Rahali est aussi experte consultante en Ressources humaines ayant capitalisé plus de 17 ans dans la sélection psychotechnique et évaluation de la R.H à la Société de l’Électricité et du Gaz- (SONELGAZ) en Algérie, dans le cadre du recrutement, formation, promotion et mutation en évaluant le potentiel humain, des profils métiers aux profils Cadres à Haut potentiel (CHP Manager Manager_Opérationel).
Dr RahaliDjalila a été aussi conseillère de plusieurs ministres en e-communication et a été classée parmi les dix premières personnalités ayant contribué au développement des TIC en Algérie (2018). Nommée «Ambassadrice de Bonne Volonté_Algérie» (GGA- ONU) pour ses cyber-services non lucratifs en ligne (Conseils et Orientation psychologiques- Psychothérapie), elle est aussi évaluatrice aux revues scientifiques internationales Elsevier_Computer in Human Journal et Journal of Medical Insight et membre du comité d’organisation du congrès international annuel « Forensic Science».
Conférencière et auteure de plusieurs articles scientifiques et médiatiques, elle est membre fondateur de l’association éducative et sociale (El Baraim) en 1992, membre fondateur de la fondation international «CyberParental Guardians» (USA) contre le harcèlement et cyberharcèlement et psychologue clinicienne des établissements scolaires privés IQRAA dans le cadre de lancement de projets éducatifs dans les domaine de la protection de l’environnement et de l’éducation numérique ( utilisation sûre et sans danger pour les enfants des 3 cycles primaire , moyen et secondaire).
Dr DjalilaRahali a été félicitée nationalement par le Ministre de l’énergie de l’Algérie en 2010 pour son projet « Eco- Bourgeons » voué à l’éducation à la maîtrise de l’énergie domestique chez les enfants de la maternelle qu’elle a présentée au Congrès mondial de l’énergie ( WEC2010 Montreal- Canada). Elle a aussi obtenu »The Guardian Wings Award 2019» (USA) et le « Women Of Impact Award 2019» (USA) .
Du coté littéraire, Dr Rahali est Présidente du Club des nouveaux écrivains et poètes algériens (CNEPA groupe Fb) de part ses écrits poétiques bilingues. Elle a écrit trois recueils de poésie en langue française et deux recueils en langue arabe non publiés.
32- Rania El Rouby (Egypte)
Elle est Senior Security Specialist chez NSX pour l’Afrique du Nord et le Levant. VMware NSX est la plate-forme de virtualisation de réseau qui permet la mise en œuvre de réseaux virtuels sur votre réseau physique et au sein de votre infrastructure de serveur virtuel. … Les utilisateurs peuvent créer des réseaux virtuels isolés grâce à des combinaisons personnalisées de ces capacités. Auparavant, elle était consultante en solutions de sécurité chez Palo Alto Networks Egypte. Palo Alto Networks est une entreprise américaine qui construit du matériel de télécommunications. Elle est spécialisée dans les services de sécurité pour les réseaux et les ordinateurs. Elle est titulaire d’un Bachelor en sciences informatiques de l’université américaine du Caire et détient plusieurs certifications informatiques.
33- Syrine Tlili ( Tunisie)
Directrice générale de Agence nationale de certification électronique. Syrine Tlili est titulaire d’un doctorat. en sécurité des systèmes d’information de l’université Concordia, Montréal, Canada. Elle a également obtenu son diplôme d’études approfondies (DEA) et son diplôme national d’ingénieur à l’École nationale des sciences informatiques de Tunis, en Tunisie.
Depuis son arrivée à la tête de l’Agence nationale de certification électronique , Syrine Tlili a dirigé un ensemble de programmes de projets visant à construire un cadre de confiance numérique propulsant une croissance soutenue de l’économie numérique au niveau national tunisien. Parmi les projets majeurs qu’elle a menés: Mettre en place l’ICP(Internet Cache Protocol) nationale conformément aux normes internationales, construire une gestion de système intégrée conforme aux normes ISO 27001: 2015 et ISO 9001: 2008. Elle a également mené d’autres types de projets, y compris la conception et la diffusion de la sensibilisation à la sécurité ainsi que les tests de pénétration, la gestion des risques et les évaluations de sécurité.
Syrine Tlili a été professeure adjointe à l’université de Carthage de 2012 à 2014 dans des domaines liés à la cybersécurité et a été professeur invité à l’École polytechnique de Montréal, Canada en 2013 et 2014. Elle a également dirigé l’unité des logiciels libres au ministère tunisien de l’Information et Technologies de la communication de 2009 à 2012. De 1999 à 2004, elle a dirigé le Département Sécurité des Systèmes et Réseaux de l’Agence Tunisienne de l’Internet.
34- Jenny Mohanlall (Afrique du Sud)
Avec plus de 22 ans d’expérience dans le secteur informatique, Jenny Mohanlall a travaillé dans différents domaines (Biens de grande consommation), médical et TIC, et en stratégie commerciale globale. Elle est notamment spécialisée en risque stratégique, gouvernance et en sécurité.
Jenny Mohanlall a travaillé chez Deutsche Telekom, ce qui lui a permis d’apprendre et d’expérimenter l’Intelligence artificielle, la robotique, la formation sur la fraude et les enquêtes, les audits IT ISO et la diligence raisonnable ou Due diligence (l’ensemble des vérifications qu’un éventuel acquéreur ou investisseur va réaliser avant une transaction, afin de se faire une idée précise de la situation d’une entreprise). Après avoir quitté T-Systems, où elle était directrice de l’information et de la sécurité, Jenny Mohanlall est actuellement administrative non exécutive et CEO par intérim de RITS-SA, une start-up spécialisée dans la sécurité et l’informatique. Jenny Mohanlall prépare actuellement sa thèse pour un MBA et a postulé pour son doctorat.
35- Catherine Aurellia (Kenya)
Spécialiste expérimenté en cybersécurité avec une expérience démontrée de travail dans l’industrie de la sécurité et des enquêtes, Catherine Aurellia est spécialisés dans l’administration système Linux, Windows Server, les réseaux, la sécurité mobile, l’ingénierie inverse, les tests de pénétration, l’évaluation de la vulnérabilité, la gestion des historiques pour assurer un espace cyber sécurisé et sécurisé. Elle est actuellement spécialiste de la cybersécurité chez Tribus TSG au Kenya. Elle est détentrice d’un Bachelor en sciences, spécialisation en télécommunication et ingénierie de l’information. De l’Université d’agriculture et de technologie Jomo Kenyatta, une université publique située à Juja, à 36 kilomètres au nord-est de Nairobi.
36-Janet Silantoi Leparteleg (Kenya)
Janet Leparteleg a plus de 6 ans d’expérience professionnelle dans divers secteurs, y compris les secteurs des services bancaires et des biens de consommation en évolution rapide, en tant qu’assistante bancaire, représentante du service à la clientèle et analyste de système. Elle est actuellement assistante des technologies de l’information et des communications (ICT) pour la ICT Authority au Kenya, où elle travaille dans des projets visant à améliorer la prestation des services gouvernementaux. Janet Silantoi est titulaire d’un baccalauréat en systèmes d’information d’entreprise de l’université Jomo Kenyatta des sciences et de la technologie et est un gestionnaire certifié des incidents de cybersécurité. Elle est attachée à l’autonomisation des femmes dans les domaines des STEM, en particulier pour les femmes des communautés marginalisées.
37- Laura Tich (Kenya)
Laura TICH est la fondatrice de SheHacks_KE, un groupe de femmes et de passionnés de cybersécurité au Kenya. SheHacks KE anime des ateliers et des formations via des webinaires ou des bootcamps.
En 2016, alors étudiante en 3e année en informatique à l’Université Daysta au Kenyar, Laura Tich a commencé à développer son intérêt pour la cybersécurité. Depuis lors, elle a participé activement à un certain nombre d’événements et d’ateliers sur la cybersécurité et la technologie en organisant ou en présentant des événements tels que la conférence AkiraChix en 2016 où elle a fait sa toute première présentation sur la cybersécurité. D’autres événements incluent le Rift Valley DevFest organisé par le Google Developers Group où Laura Tich a animé une session sur Red Team Pentesting aux côtés de la co-fondatrice de SheHacks KE, Mme Eve Kilel. Lors de la 4e conférence annuelle AfricaHackon en 2017, elle a participé à la fabrication des badges électroniques, un projet dirigé par Chrispus Kamau de Foresight Tech Group.
Laura Tich a également assisté au festival Mozilla 2018 à Londres où elle a présenté « L’art africain de l’ingénierie sociale ». Elle est également une défenseuse de la liberté d’Internet et a travaillé sur divers projets autour de la sécurité numérique pour les journalistes et les organisations de la société civile à travers l’Afrique. En tant que passionné de Renseignement d’origine source ouverte (OSINT), Laura Tich a également travaillé sur des enquêtes Open Source avec des journalistes d’investigation à Nairobi.
38- Venisha Nayagar (Afrique du Sud)
Venisha Nayagar est une professionnelle motivée, qualifiée et expérimentée de la sécurité des informations et des risques avec une multitude d’expérience pratique dans divers secteurs et stratégies de sécurité à l’échelle mondiale. Elle est actuellement Directrice Générale de « CRYPT IT Information Security and Risk », spécialisée dans les services de conseil pratiques et sur mesure. Auparavant, elle était responsable Cisco de la fonction de cybersécurité mondiale du groupe.
Bien avant, elle a aussi été Directrice de la gouvernance technologique, risques et sécurité au sein du groupe Sun International Hotels Limited, une chaîne hôtelière et une destination de casino d’Afrique du Sud créée par Sol Kerzner, probablement mieux connue pour son Sun City Resort près de Rustenburg dans la province du Nord-Ouest. Elle dirige la mise en œuvre des meilleures pratiques technologiques, fournit des conseils sur les contrôles de conformité et implémente des canaux sécurisés de travail et de détection des risques. Elle a démarré et géré la fonction de confidentialité pour le groupe à l’échelle mondiale, conseillant sur les technologies et les processus pour permettre des gains d’efficacité. Venisha Nayagar travaille avec plusieurs équipes diverses et s’assure que les opérations sont contrôlées et sécurisées.
Elle a remporté plusieurs prix, dont le Cyber Leader Award Africa CISO 2017 et le Women Cyber Security Leader Award – Conseil MESA – CISO 100 en 2018.
39- Diana Waithanji (Kenya)
Elle voulait être médecin, avocate mais s’est lancée dans la comptabilité puis la cybersécurité. Diana Waithanji est membre du comité technique – Génie des logiciels et des systèmes, au Kenya Bureau of Standards, dont le mandat est de promouvoir la normalisation dans l’industrie et le commerce et d’assurer la participation du gouvernement dans les industries. Le Comité d’ingénierie des logiciels et des systèmes est impliqué dans la normalisation des normes logicielles dans le pays. Elle est aussi membre du comité technique -Sécurité informatique au sein de la même institution. Le comité de sécurité informatique participe à la normalisation de la sécurité informatique dans le pays.
Diana Waithanji est aussi la fondatrice de « STEM Wahandisi La Femme », qui signifie « Femmes ingénieurs promouvant la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques », une initiative de mentorat auprès de jeunes filles au Kenya pour les motiver à suivre des cours d’ingénierie et de technologie, afin de réduire l’écart entre les genres dans les sciences, les mathématiques, la technologie et l’ingénierie. Les compétences enseignées comprennent des compétences techniques et des compétences de vie: dans le but de trouver des solutions innovantes pour résoudre des problèmes mondiaux. Pour que ces objectifs se développent globalement, Diana Waithanji a également intégré des programmes tels que la formation en leadership, le projet de santé menstruelle et la sensibilisation à la santé mentale.
Diana Waithanji organise également des activités pour encourager plus de femmes dans la cybersécurité en améliorant les compétences.
40- Ronel Moodley (Afrique du Sud)
Ronel Moodley est spécialiste en réconciliation / consultant en services / mentor de stage chez Marsh & McLennan en Afrique du Sud. Marsh & McLennan Companies est une entreprise de gestion des risques, basée aux États-Unis qui emploie plus de 76 000 personnes et son chiffre d’affaires dépasse 17 milliards de dollars. Le groupe propose des services dans plus de 130 pays. Ronel Moodley est diplômé en gestion de la richesse chez INSETA et est également diplômée en cybersécurité avec plusieurs certifications à la clé.
41- Judy Ngure (Kenya)
Elle est actuellement ingénieure en cyber sécurité chez Africa’s Talking, une plate-forme API unifiée pour les développeurs de logiciels en Afrique et qui crée des applications SMS, USSD, voix, paiements et temps d’antenne. Elle a également été chercheuse en cybersécurité chez HackerOne, une plate-forme de coordination des vulnérabilités et de correction des bogues qui relie les entreprises aux testeurs de pénétration et aux chercheurs en cybersécurité. Elle est diplômée en cybersécurité de l’université de Tel-Aviv et aussi étudié la cybersécurité au Kenya.
42- Laurie Pieters-James (Botswana)
Profileuse, spécialiste de la délinquance avec un baccalauréat spécialisé en criminologie, la fonction principale de Laurie Pieters-James consiste à évaluer, analyser et prédire le comportement criminel. Cela nécessite une solide formation en psychologie, criminologie, renseignement et droit. Elle fournit des informations aux clients et aux enquêteurs sur la personnalité des suspects qui devrait aider à l’arrestation de ces derniers. « Les profils sont basés sur l’hypothèse qu’un processus de pensée d’une personne oriente son comportement. Une fois que les délinquants sont appréhendés, ils peuvent être profilés afin d’identifier les correspondances dans les personnalités, les antécédents et les comportements des délinquants qui commettent des crimes similaires », explique Laurie James sur sa page Linkedin.
La fourniture aux tribunaux de rapports criminologiques médico-légaux, y compris des rapports et des déclarations de la victime, font partie de sa fonction. Au départ, elle a travaillé dans des affaires impliquant des délits sexuels, des délits violents et des délits en série, mais a récemment participé au profilage, à l’enquête, à la détection et à la poursuite des délits économiques et cybernétiques, car, fait-elle savoir, le risque dans ces domaines augmente quotidiennement et de manière exponentielle.
Ainsi, elle effectue des évaluations de vulnérabilité et de risques pour les entreprises clientes : banques, entreprises d’assurances, mines, gouvernements, universités et fabricants. Laurie James se concentre sur la mise en évidence et la réduction des risques criminologiques ainsi que sur la normalisation de la fonction de sécurité pour minimiser les pertes au sein des organisations. À cette fin, elle élabore des protocoles pré-emploi rigoureux, élabore et mets en œuvre des stratégies de sensibilisation, offre un service de dénonciation externe fiable, dispense une formation et met en œuvre des programmes de maintien de l’honnêteté. « Dans le monde d’aujourd’hui, presque tous les délits planifiés comportent un élément lié au cyber. Le profilage psychologique des pirates devrait être au centre de la recherche sur la cybercriminalité. La menace interne est un domaine d’une importance cruciale pour les entreprises. Les programmes de cyber-sensibilisation sont essentiels pour les entreprises aujourd’hui!. La gestion des cyber-risques, y compris le filtrage et le profilage des employés, le contrôle d’accès strict aux systèmes et la conformité législative sont obligatoires pour assurer la sécurité de toute entreprise. Tant que les gens resteront le maillon le plus faible, le niveau de menace actuel ne fera probablement qu’augmenter »
Laurie James fournit également un service de consultation et de conseil en ligne aux clients ayant besoin d’aide. Elle s’’intéresse particulièrement aux questions de criminalité environnementale et consacre ainsi son temps libre à la réhabilitation des oiseaux sauvages et des petits mammifères, une façon pour elle de faire avancer cette cause.
Laurie James est diplômée en criminologie de l’université d’Afrique du Sud et détentrice d’un Bachelor en sécurité communautaire et études socio-juridiques spécialisées dans le profilage des délinquants (criminologie, psychologie).
43- Nadia Veeran-Patel (Afrique du Sud)
Directrice générale de Luna Secure, elle travaille dans l’industrie informatique depuis plus de 12 ans et travaille dans le domaine de la sécurité / assurance de l’information depuis 4 ans. Auparavant, elle a été Manager conseil en cyber résilience chez Applied Cyber Defense Systems en Afrique du Sud. Bien avant, elle a été « Information Security Manager » chez Babcock International Africa, filiale de Babcock International Group, une entreprise britannique multinationale spécialisée dans la gestion d’actifs et d’infrastructures complexes dans tout environnement critique. Elle est détentrice d’un Bachelor en commerce de l’université d’Afrique du Sud et détient des licences et certifications en sécurité informatique.
44- Oluyemi Obadare (Nigeria)
Elle est actuellement « Business Continuity Management » à la Nigeria Stock Exchange, la Bourse nigériane. Professionnelle de la sécurité de l’information, elle coordonne la planification de la sécurité de l’information et le respect des certifications dans les systèmes de gestion de la sécurité de l’information.
Diplômée en management et comptabilité de l’université Obafemi-Awolowo, elle a également suivi des formations de cybersécurité au MIT. Elle effectue actuellement un Master exécutif en gestion de l’administration des affaires à la Lagos Business School, de l’niversité panatlantique.
45- Veronica Schmidt (Afrique du sud)
Elle évolue dans la sécurité informatique depuis l’âge de 18 ans, tout droit sorti de l’école.
La carrière médico-légale de Veronica Schmitt a commencé en 2008. Elle est considérée comme une autorité de premier plan dans le domaine de la criminalistique numérique et de la réponse aux incidents par ses pairs, à la fois en Afrique du Sud et à l’international. Elle est actuellement l’un des deux directeurs de DFIRLABS, un Cabinet privé indépendant de criminalistique numérique, de réponse aux incidents de sécurité informatique et de découverte électronique en Afrique du Sud.
En tant qu’analyste judiciaire principal au sein de DFIRLABS, elle est responsable de la criminalistique numérique et du traitement des cas liés à la réponse aux incidents dans les cas complexes. Elle est également responsable de la recherche et du développement de nouvelles techniques et approches au sein de l’organisation.
Elle est spécialisé actuellement dans l’analyse des logiciels malveillants et dans la réponse aux incidents. Pour sa thèse de Master, elle a travaillé sur les similitudes entre les familles de ransomwares, logiciel rançonneur, logiciel de rançon ou logiciel d’extorsion, un logiciel malveillant qui prend en otage des données personnelles. Veronica Schmidt s’est également spécialisée en rétro-ingénierie des logiciels malveillants et la recherche sur la protection des dispositifs médicaux implantables en termes de protection contre le piratage et les logiciels malveillants.
Ses intérêts de recherche particuliers incluent la recherche sur les failles de sécurité des dispositifs médicaux faisant partie de l’Internet des objets, et comment ceux-ci pourraient être exploités par des attaquants malveillants, ainsi que les types d’artefacts médico-légaux qui pourraient être identifiés à partir de toute attaque. Cela l’a amenée à travailler avec Medtronic en tant que chercheur en génie.
Veronica Schmidt est titulaire d’un Master en sciences de l’Université de Rhodes en sécurité de l’information avec une spécialisation en analyse médico-légale des logiciels malveillants. Elle a également reçu une formation à l’étranger sur les enquêtes sur la cybercriminalité et la criminalistique numérique du Département américain de la sécurité intérieure, de l’Association internationale des spécialistes de l’informatique et du SANS Institute.
Extrêmement passionnée par la protection des personnes dont la vie dépend de dispositifs médicaux, sa passion l’a vue devenir membre du groupe de recherche sur la sécurité, « I am the Cavalry », où elle a été invitée à diriger son domaine de recherche médicale. Elle est co-fondatrice de la section WoSEC de Johannesburg. Veronica Schmidt se définit comme criminaliste et amoureuse de chaque bit, octet et autres connaissances qu’elle a obtenues.
46- Wunmi Adetokunbo-Ajayi (Nigeria)
« IT / Digital Risk Partner” chez PricewaterhouseCoopers, elle est détentrice d’un Master en sécurité de l’information de la Royal Holloway, de l’université de Londres.
47- unzani Mathivha (Afrique du Sud)
Elle est actuellement Chief Information Security Officer. Bien avant, elle a été directrice générale de la sécurité de l’information chez Liquid Telecom en Afrique du Sud. Elle a également travaillé dans la sécurité pour Microsoft et Vodacom. Elle est diplômée en droit informatique de l’université de Johannesburg et d’un diplôme en informatique de la même université.
48- Mercy Chesang Langat
49- Thelma Kganakga
50- Jolynn Kirui (Kenya)
Source: africanshapers