Starlink : une menace imminente pour la couche d’ozone ?

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Une étude financée par la NASA et publiée dans Geophysical Research Letters révèle que les satellites, notamment ceux de Starlink, pourraient nuire à la couche d’ozone lors de leur désorbitation. Lorsque ces satellites brûlent dans l’atmosphère, ils libèrent des particules d’oxyde d’aluminium qui se dirigent vers la couche d’ozone, essentielles pour absorber les rayons ultraviolets nocifs.

Entre 2016 et 2022, les niveaux d’oxydes d’aluminium ont été multipliés par huit, avec plus de 6 000 satellites Starlink actuellement en orbite, représentant une partie significative des 8 100 objets en orbite basse. Chaque satellite de 250 kg libère environ 30 kg de nanoparticules d’oxyde d’aluminium à sa rentrée dans l’atmosphère. Ces particules peuvent prendre jusqu’à 30 ans pour atteindre la couche d’ozone.

En 2022, la combustion de satellites a déjà entraîné une augmentation de 29,5 % des niveaux d’aluminium dans l’atmosphère par rapport aux niveaux naturels. Les chercheurs estiment qu’avec l’expansion prévue de Starlink et d’autres projets similaires, jusqu’à 360 tonnes d’aluminium pourraient être libérées chaque année, représentant une augmentation de 640 % par rapport aux niveaux naturels.

L’étude souligne que les impacts environnementaux des satellites lors de leur rentrée sont encore mal compris et appellent à une attention accrue sur les conséquences potentielles de l’augmentation du nombre de satellites en orbite.

 

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