Le fournisseur américain d’Internet haut débit par satellite, Starlink, a fait une annonce majeure le mardi 25 juillet en révélant son déploiement au Malawi.
Cette nouvelle expansion marque une étape importante pour la société d’Elon Musk, qui investit ainsi dans son cinquième pays africain après le Nigeria, le Rwanda, le Mozambique et le Kenya.
Pour bénéficier de ce service, les utilisateurs intéressés au Malawi devront débourser la somme de 577 726 kwachas malawites, soit environ 548,3 $, pour l’acquisition du matériel nécessaire. En plus de cela, ils devront souscrire à un abonnement mensuel de 52 000 kwachas. Cette offre permettra aux résidents malawites d’accéder à une connexion Internet haut débit par satellite, ouvrant ainsi de nouvelles possibilités en matière de communication, d’accès à l’information et de développement technologique dans le pays.
Avec l’expansion de Starlink dans le pays, le Malawi rejoindra la liste grandissante de pays africains qui bénéficient de cette technologie innovante. Cette initiative peut être considérée comme une opportunité significative pour accélérer la connectivité et réduire la fracture numérique, en particulier dans les régions mal desservies par les infrastructures traditionnelles d’accès à Internet.
Le déploiement de Starlink dans de nouveaux pays africains souligne l’importance croissante de l’accès à Internet haut débit dans la région. En connectant les régions les plus éloignées et en offrant des solutions de communication plus fiables, cette technologie pourrait avoir un impact considérable sur la vie des habitants, en améliorant l’éducation, la santé, le commerce et les opportunités économiques.
Cependant, il reste à voir comment cette initiative sera mise en œuvre et quelles seront les retombées concrètes pour les utilisateurs du Malawi. La question de la viabilité à long terme de cette offre, ainsi que son accessibilité pour l’ensemble de la population, pourraient être des sujets de débat et de suivi pour les autorités locales et les parties prenantes concernées. Néanmoins, cette étape marque une avancée importante vers une connectivité plus étendue et une réduction de la fracture numérique dans la région.