Le Sénégal se dote d’un Super calculateur

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Le Sénégal a récemment inauguré à la Cité du Savoir à Diamniadio, un impressionnant super Calculateur d’une capacité exceptionnelle de 537,6 Téraflops. 

Cette acquisition, effectuée auprès d’Atos pour environ 15 millions d’euros, ouvre de nouvelles perspectives. Elle permettra des simulations complexes et des calculs rapides dans divers domaines tels que l’industrie, les phénomènes climatiques et la recherche scientifique, comme l’a rapporté le média socialnetlink.

Cette initiative place le Sénégal aux côtés de pays tels que l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire dans le domaine de la recherche et de l’innovation. Il convient de souligner que le Sénégal avait déjà exploré des projets de recherche nucléaire par le passé. Avec l’acquisition de cette machine, le gouvernement envisage la mise en place d’un réacteur nucléaire de recherche, d’un centre de fabrication de microsatellites, ainsi que d’une plateforme de génétique moléculaire.

La concrétisation de ce projet a été rendue possible grâce aux accords signés avec des partenaires internationaux tels que l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), le Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA), l’Institut National des Sciences et Technologies Nucléaires (INSTN), Airbus Industries et le Centre National d’Études Spatiales (CNES) de France.

Dans le cadre de ces accords, la société Atos accompagnera le développement du Centre pendant cinq (5) ans, s’impliquant dans l’exploitation du supercalculateur, le transfert de compétences et la création d’un écosystème en calcul numérique intensif via la mise en place d’un Centre d’Excellence en Programmation Parallèle (CEPP). Un modèle économique sera défini afin d’assurer la rentabilité optimale de cet investissement, selon les informations fournies par le MESRI.

Ce Super Calculateur offrira au Sénégal la possibilité de renforcer ses capacités dans des secteurs clés tels que l’industrie, la recherche scientifique, la météorologie, la modélisation climatique, la santé, et bien d’autres encore. Son utilisation promet d’ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement économique et social du pays, tout en renforçant sa position en tant que pôle technologique émergent en Afrique.

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