La Coalition pour l’Afrique Numérique a annoncé mercredi le 1er février sa décision d’investir dans l’amélioration de cinq points d’échange Internet (IXP) en Afrique. Ce projet est soutenu par une subvention de l’ICANN et sera mis en œuvre par l’Internet Society (ISOC).
L’objectif de ce projet de renforcer l’accès à Internet sur le continent en le rendant plus rapide et abordable. La Coalition pour l’Afrique numérique choisira cinq IXP en fonction de leur potentiel grâce à un outil d’évaluation de l’ISOC. Ce dernier développera un plan de croissance et de développement adapté aux régions des IXP. Les plans d’action seront exécutés par des responsables locaux formés par l’ISOC.
Selon une étude menée par l’ISOC, les IXP améliorent l’expérience des utilisateurs finaux en réduisant les coûts d’accès à Internet et en facilitant le développement d’écosystèmes Internet locaux et l’interconnexion transfrontalière.
« Les IXP rendent l’accès à l’Internet moins cher et plus fiable. Ils constituent une ressource essentielle pour que l’Internet soit accessible à tous. L’Internet Society est reconnaissante pour cet investissement de l’ICANN qui aidera à apporter l’accès à l’Internet à plus de personnes sur tout le continent ». Indique le président-directeur général de l’ISOC, Andrew Sullivan.
Ce projet fait partie d’une série d’initiatives annoncées par la Coalition pour l’Afrique numérique lors de sa création en décembre dernier pour améliorer l’accès à une connectivité Internet de qualité sur le continent. L’organisation a également annoncé son intention de renforcer l’infrastructure du système de noms de domaine (DNS) pour faire face à la croissance rapide.
Il est nécessaire de garantir à tous les Africains une connexion Internet de qualité pour qu’ils puissent s’impliquer dans la révolution numérique en cours. D’après le dernier report de la GSMA, seulement 40% de la population adulte en Afrique subsaharienne a accès à l’internet mobile.